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Publié : 10 décembre 2012
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Les métiers autour du cheval.

Les métiers autour du cheval.

Il y a plusieurs métiers en rapport avec les chevaux, on peut s’en occupper différemment et s’en servir pour différentes tâches :

METIER POUR PRENDRE SOIN DU CHEVAL :

 - Le palefrenier ou la palefrenière :

-Nature du travail

Nourrir et entretenir

Matin, midi et soir, les chevaux attendent leurs rations. Trois ou quatre litres de nourriture ! Le palefrenier adapte le menu à la charge de l’entraînement. Par ailleurs, il passe plus de la moitié de son temps à entretenir les box, les vidant et les rempaillant à grands coups de fourche dans des ballots de 400 kg. S’il prend soin des animaux dont il a quotidiennement la charge, il ne monte que très rarement à cheval.

Surveiller

Un cheval allongé se regardant le flanc, l’absence de crottins dans le box, des ruades anormales dans la porte... Le palefrenier sait décoder ces différentes manifestations. Et réagir rapidement en cas d’urgence. Cotoyant en permanence les chevaux, il connaît bien le tempérament de chacun et peut pressentir la survenue d’un problème.

Réparer

Consolider une clôture, réparer un tracteur, entretenir le matériel (selles ou harnais) et les espaces verts... autant de tâches effectuées par cet homme (ou cette femme) de toutes les situations ; et de tous les services ; véritable cheville ouvrière des écuries et des centres équestres d’envergure.

 

- Compétences requises :

 

Maîtrise de l’univers équestre

Passionné par les chevaux, le palefrenier a des bases d’équitation et possède de préférence un brevet de la Fédération française d’équitation. Mais cela n’est pas une obligation. Il connaît le tempérament des animaux, décrypte leur comportement et leurs réactions, a des connaissances solides en anatomie équine, sans être pour autant vétérinaire.

Robustesse et polyvalence

Pour soulever des sacs de fourrage, des seaux de nourriture ou de la paille souillée, le palefrenier doit être en bonne forme physique. Homme à tout faire, il doit également avoir des rudiments de mécanique (pour réparer un tracteur en panne), de maréchalerie (pour déferrer un cheval, remettre un clou), mais aussi d’électricité, de maçonnerie et de menuiserie (pour l’entretien des écuries).

Le goût des autres

Dans les centres de tourisme équestre et les poneys-clubs, avoir le sens du contact constitue un plus. Enfin, posséder le permis poids lourd est recommandé afin de pouvoir accompagner les chevaux sur les terrains de compétition.

 

Maréchal ferrant :

- Nature du travail

Fabriquer des fers sur mesure

Les sabots ne sont rien d’autre que des ongles, qui poussent en permanence. Il faut donc les nettoyer et les ferrer environ tous les mois. Après avoir retiré l’ancien fer, le maréchal-ferrant « pare » le pied de l’animal, en prenant soin d’enlever l’excédent de corne à l’aide d’un boutoir et d’un rogne-pied. Une fois le fer chaud, il est transformé en semelle, ajusté au sabot, puis cloué ou collé selon l’activité (course, corrida, promenade, repos...). C’est donc une confection sur mesure. Des fers thérapeutiques ou orthopédiques peuvent être utilisés en cas de pathologie ou de défaut d’aplomb du cheval.

Veiller à l’état de santé du cheval

Outre le travail de ferrage, le maréchal-ferrant veille à la santé générale de l’animal. Aussi peut-il prendre en charge l’hygiène de la bouche et des dents du cheval pour lui éviter tout souci de masticage, de déglutition et de digestion. Mais, dans ce domaine, il est en concurrence avec les vétérinaires, et avec les dentistes équins, métier récent mais sans formation professionnelle dédiée.

S’occuper des équidés... et des bovidés

Chevaux, ânes, mules... mais aussi vaches, boeufs, taureaux... Le maréchal-ferrant peut intervenir aussi bien sur les équidés que sur les bovidés.

 

Compétences requises

Résistance physique

Manipuler le cheval, le maîtriser s’il manifeste son mécontentement, se courber au-dessus du sabot, se baisser pour attraper les outils (dégorgeoir, dérivoir, mailloche...) ou porter le matériel de forge... Autant de postures, inhérentes à l’activité du maréchal-ferrant, qui mettent le dos à rude épreuve. S’il n’est pas nécessaire d’être particulièrement fort, une grande maîtrise de soi aide à approcher l’animal et à le calmer, ce qui évite de le sangler.

Savoirs et savoir-être

Sur un plan pratique, il faut connaître les techniques de forge, l’anatomie du pied et de la bouche du cheval, et les soins à lui apporter. Ce métier exige donc des connaissances scientifiques associées à un esprit pratique. Sans compter un intérêt pour les chiffres et de la rigueur afin de bien gérer l’entreprise. Enfin, le goût du contact facilite les relations avec la clientèle.

 

- moniteur ou monitrice d’équitation :

- Nature du travail

Du B.A.BA à la compétition

Le moniteur d’équitation initie les novices aux techniques de base de l’équitation. L’objectif est d’obtenir du débutant qu’il tienne son équilibre et conserve sa posture quelle que soit la réaction de l’animal ou l’allure demandée au cheval (pas, trot, galop). Maître ès techniques, il encadre aussi les cavaliers confirmés pour les préparer aux compétitions.

Assurer la sécurité des cavaliers

Même si c’est le plus souvent en toute décontraction, au côté d’un jeune public montant des poneys dociles, le moniteur d’équitation veille au bon déroulement de la séance, sans égratignure ni chute. Il est donc particulièrement vigilant au bon harnachement du cheval, au port du casque, au bon équipement des cavaliers. À lui de rendre les séances agréables et ludiques en adaptant ses objectifs à la progression individuelle de ses élèves.

Ménager les montures

Une grande partie de ses journées est consacrée aux soins des chevaux. Pendant les cours, il dose les efforts de l’animal, le nourrit, le soigne et le brosse. En parallèle, il veille au bon entretien des box et à la propreté du centre. Il peut également s’occuper de l’achat de nouveaux équidés (chevaux, poneys) dont il devra assurer ou parfaire le débourrage (dressage).

- Compétences requises

Pédagogue et rassurant

Le moniteur hippique n’est pas seulement un cavalier accompli. Comme tout enseignant, il possède des qualités pédagogiques pour expliquer, corriger et faire progresser l’élève. D’autant plus que certains cavaliers débutants peuvent être effrayés par les réactions de l’animal. Le moniteur d’équitation doit savoir créer les conditions d’une relation de confiance entre un cheval et son cavalier. Il lui faut user de toute sa patience pour transmettre sa passion du cheval et permettre à son élève d’apprivoiser sa monture.

Attentif à la sécurité

Vigilance et réactivité : deux maîtres mots qui guident le quotidien du moniteur d’équitation. Responsable des cavaliers et de leurs montures, il ne doit jamais relâcher son attention, lors des heures de cours ou des balades. Un cheval, même dressé, n’est pas totalement prévisible, et certains élèves peuvent oublier les mesures de sécurité.

Savoir être ferme

Pour maintenir l’ordre ou encadrer un groupe, le moniteur doit faire preuve d’une certaine autorité. Savoir comment éviter les incidents, limiter les prises de risques et intervenir en cas d’accident fait partie des compétences professionnelles qui lui sont demandées.

 

METIER POUR FAIRE TRAVAILLER LE CHEVAL

 

- Garde à cheval :

- Nature du travail

  (photo trouvée sur midilibre) 

Avoir l’oeil

L’activité des gardes à cheval est à géométrie variable : surveillance, intervention, éducation, répression... Sur une monture, on voit mieux et plus loin, on va plus vite. Aussi, leur principale mission est elle de surveiller. Et ce, qu’ils travaillent dans la gendarmerie, dans la police municipale, dans des parcs naturels ou des associations privées.

Assurer une surveillance écologique

L’écogarde assure la surveillance de sites naturels. Il observe les milieux, identifie les nuisances et alerte sur la dégradation des paysages. Dans un parc naturel, il peut accueillir et informer le public. Les brigades équestres de l’Office national des forêts surveillent les massifs forestiers, particulièrement en période estivale.

Maintenir l’ordre

Les policiers et les gendarmes à cheval ont une mission de sécurisation et de maintien de l’ordre. Ils effectuent des patrouilles en milieu rural, dans les espaces verts et même, parfois, en centre-ville. Les gendarmes appartenant à la garde républicaine assurent, en outre, la protection de hautes personnalités et les services d’honneur lors d’événements officiels.

Donner des amendes

Le garde à cheval peut dresser des procès-verbaux pour infraction s’il appartient aux forces de l’ordre ou s’il est investi d’une mission de police de l’environnement.

Léa

 

Source : onisep.fr