Collège Saint-Exupéry CONTRES

Mardi soir, les élèves des collèges Saint-Exupéry de Contres, Maurice-Genevoix et Léonard-de-Vinci de Romorantin, Paul-Boncour de Saint-Aignan et Pressigny de Selles-sur-Cher ont présenté leur traditionnel spectacle de chants et de sketches.

C’est devant une Pyramide comble de près de 600 spectateurs que les élèves et enseignants se sont produits dans ce lieu à la mesure de leur spectacle. Leur fil rouge était « Entre rêve et réalité ! » Avec le rêve de Martin Luther King pour final et comme finalité.
Onze titres de chansons parmi lesquels : « San Francisco » de Le Forestier, le magnifique texte de Calogero « Le Portrait » ou « Angela » de Noah… L’atelier théâtre du collège de Contres, dirigé par Dominique Garcia et Clara Hollands, avait calqué ses sketches sur le thème, mais humour oblige, avec beaucoup plus de légèreté, du rêve qui s’écroule avec « La Réunion de chantier », au « Noir » de Muriel Robin pour terminer par « J’ai fait un rêve » celui de Martin Luther King décliné en plusieurs langues entrecoupé de la chanson « I Have a Dream » de Will I am.
La chorale, dirigée par Aurore Boutin et Jean Marie Deniau, était accompagnée par l’orchestre d’enseignants, enseignants qui ont également mêlé leur voix avec celles de leurs élèves. « Sans oublier la pièce essentielle de notre puzzle : Esther Beauchard, qui s’est impliquée à tous les niveaux pour la création de ce spectacle »,insistent les deux chefs de chœur.
Tous ces enseignants ont réussi un formidable spectacle plein de sens et fédérateur avec les élèves, lesquels n’ont pas tari d’éloges sur leurs maîtres. Ils ont, à la fin du spectacle en s’excusant presque de leur indiscipline durant l’année scolaire, allant jusqu’à chanter « Happy Birthday Mr Bigeard… » à l’attention du principal du collège de Saint-Aignan dont c’était l’anniversaire. Et offrir des fleurs aux enseignants organisateurs, les plus grands exprimant leurs regrets de les quitter pour le lycée. Les spectateurs comblés ont chaleureusement applaudi tous les acteurs.

Article paru dans la Nouvelle République (samedi 10 juin 2017)