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Publié : 14 juin 2017
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PILES SOLIDAIRES ... LE BILAN

" 120 kilogrammes de piles ... BRAVO le collège de CONTRES et un très, très grand merci à tous " dixit l’équipe nationale de l’Opération Piles solidaires.

Nos piles sont maintenant en route vers une usine de recyclage ... elles fourniront 60 kg de métaux (fer, zinc, cadmium ... ) qui serviront à fabriquer de nouvelles piles, des clés, des vélos ... L’argent provenant de la vente de ces métaux aux industriels servira à "électrifier" 4 villages africains grâce aux ingénieurs et techniciens de l’ONG "Electriciens sans frontières".

Voici les quatre projets ( plus d’infos sur le site : www.pilessolidaires.org )

Wawrenou et Dahioké, deux villages de Côte d’Ivoire privés d’électricité vont bénéficier du kit d’Emile, une solution astucieuse, et un joli jeu de mots, pour apporter de l’électricité aux villages isolés de moins de 1 000 habitants et ainsi changer la vie de milliers de personnes ! Loin de tous les réseaux électriques, ces deux villages n’ont pas accès à l’électricité. Ce kit se compose de 6 panneaux photovoltaïques à placer sur un bâtiment transformé en magasin de vente d’électricité ou plutôt devrait-on dire, de vente de piles rechargeables rechargées. 

 

Ampazony est un village très pauvre de Madagascar : pour lutter contre la malnutritiondes bassins de production de spiruline (algue microscopique riche en protéines, vitamines et minéraux) et des zones de maraîchage vont être aménagés. Après avoir constaté qu’un puits était existant dans le village, l’objectif sera de creuser des canalisations pour conduire l’eau du puits jusqu’aux bassins de spiruline. En même temps que l’électrification des bassins, de la lumière sera apportée dans les salles de classe. L’idée est d’ajouter des lavoirs et des douches et de créer un point de service où les habitants pourront acheter à un prix très modeste de l’eau propre ainsi que la possibilité de recharger leurs téléphones portables et des lampes portatives. 

 

Projet de développement durable à Dzogbépimé au Togo. Les villageois vivent de leur jardin, de leurs poules et de la culture de quelques fruits comme les ananas et les bananes.  L’objectif est d’installer des panneaux photovoltaïques pour qu’un pompage solaire alimente un château d’eau. Il est aussi prévu d’éclairer plusieurs bâtiments. Dans ce village, de très nombreuses personnes ont des téléphones portables, mais sans électricité, impossible de les recharger. Une personne ramasse donc les téléphones de tout le monde et part à la ville la plus proche pour les recharger. Il faut attendre trois jours avant que chacun puisse récupérer son téléphone ! L’idée est donc d’installer une borne de recharge juste à côté de la salle de classe.

Sabou près de Ouagadougou (Burkina Faso)   possède un Centre (Faag Taaba) accueillant 40 jeunes de moins de 16 ans. Depuis deux ans, le centre attend d’avoir accès à l’eau et l’électricité. Aujourd’hui il faut faire pratiquement 1 km à pied pour chercher de l’eau à une borne fontaine. L’objectif est d’apporter l’électricité à l’aide de panneaux solaires avec quatre batteries pour alimenter tous les bâtiments du centre. La cuisine pourra ainsi disposer d’une durée d’éclairement de trois heures, le dortoir de 4 heures, la salle de cours de 6 heures et la paillote qui est un lieu de rencontre de 6 heures. Electriciens sans frontières a aussi prévu d’installer deux prises dans la salle de cours pour éventuellement pouvoir dans quelques temps alimenter un ordinateur. 

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